Caen a remporté ce derby grâce à sa forte efficacité à deux points et une circulation de balle très fluide.

Rouen, de son côté, a beaucoup misé sur le tir extérieur (37 tentatives à trois points !) avec une bonne adresse.

Le match s’est donc joué sur des détails : un petit +2 au rebond, une meilleure réussite proche du cercle pour Caen.


Rouen a néanmoins marqué les esprits avec un deuxième quart-temps exemplaire, ponctué d’un sans-faute à la ligne (6/6 aux lancers francs) et derrière l’arc (6/6 à trois points).

Dans cette période, le talent de Croft a éclaté au grand jour : l’Américain, qui découvre la France cette saison, a déjà fait forte impression en inscrivant 12 des 24 points rouennais dans ce deuxième temps.


Portés par cette réussite, les visiteurs sont restés pleinement dans la rencontre.


Dans une ambiance surchauffée par Pierre Salzmann, véritable maître des lieux et meilleur speaker de France, Caen a trouvé les ressources pour s’imposer, malgré la résistance acharnée d’un Rouen qui a rendu coup pour coup.


La bataille au rebond a été d’une intensité rare, parfaitement équilibrée entre les deux équipes. Si les lancers francs ratés auraient pu coûter cher à Caen, les Caennais ont compensé en prenant plus de tirs que leurs adversaires, avec un léger avantage de réussite.


 Au final, ce derby engagé a tenu toutes ses promesses : un match intense, équilibré et disputé dans un excellent état d’esprit.

kty76